Lors d’une rencontre organisée à l’occasion de son dernier roman, « Maman à tort », Michel Bussi répond aux questions de Julie Malaure, journaliste au Point, et de quatre blogueuses littéraires. Il y aborde notamment la question de la construction de ses romans.
En résumé :
- partir d’une situation invraisemblable, puis chercher à l’expliquer
- le roman, c’est le cheminement entre un point de départ étrange et l’explication
- penser longtemps au roman avant d’écrire
- écrire un résumé de 3-4 lignes pour chaque chapitre
- écrire un premier jet au « brouillon » comme Fred Vargas
- si l’histoire n’est pas bonne, on le sait rapidement, il faut changer des choses
- il faut reprendre chaque mot, chaque détail
- ne pas hésiter à redécouper les scènes
- penser au lecteur est essentiel : quelle émotion je veux lui transmettre ? les chapitres sont-ils trop longs ? etc.
- trois métaphores sont utilisées par Michel Bussi : celle de la colonne vertébrale (tout se raccroche naturellement à son idée de base), celle de l’artisan (il n’y a pas d’improvisation) et celle de l’architecte (il sait pourquoi tel bouton de porte est là par rapport au plan d’ensemble)
A reblogué ceci sur La duchesse d'Eratet a ajouté:
Michel Bussi explique son process d’écriture de romans. Outline, premier jet, métaphore de l’architecte…. Serait-il un adepte du NaNoWriMo ?