Le Cercle des écritures de Nantes vous présente ses meilleurs voeux littéraires.
Un petit bilan sur l’année écoulée ? Le confinement a eu des impacts sur notre association, comme pour bien d’autres. Nous ne sommes plus en mesure de nous réunir dans une salle municipale ou dans des bars pour animer nos ateliers d’écriture adultes en « cours du soir ». Nos ateliers d’écriture « physiques » sont donc suspendus, sauf ceux que nous animons au sein d’un collège à Saint-Herblain avec un groupe de jeunes à l’imagination débordante !

L’association a mis en place pendant le confinement des ateliers d’écriture en ligne. Fanny et Thomas les ont animés avec une belle créativité. La poursuite de ces ateliers impliquaient le développement d’une communauté virtuelle sur WhatsApp, Facebook et Youtube. Malheureusement, la dimension numérique s’éloignait trop des fondamentaux de l’association. Il ne s’agissait pas seulement pour le Cercle d’animer un groupe de personnes autour d’une table, mais aussi de créer du lien avec les auteurs locaux et les autres professionnels des métiers du livre (éditeurs, libraires, bibliothécaires…). Nous avons fait le choix, autant par envie que par temps et énergie disponible, de ne pas continuer plus loin dans cette voie.
Nous avons proposé à Fanny et Thomas de créer leur association sur cette base, celle des ateliers en ligne, pour y développer leurs idées, en toute liberté. Ils ont accepté, avec l’envie partagée d’organiser ensemble des événements littéraires quand le contexte sanitaire nous le permettra.
En attendant, l’association existe toujours, elle est seulement en sommeil. Un sommeil plein de rêves. D’autres idées émergeront, des envies nouvelles. L’association mute comme le virus. Elle hiberne comme la Grande Ours. Elle chrysalise, elle exuvie. Serpent ou papillon, nul ne sait à quoi ressemblera la créature. Elle ne crée plus, elle se recrée, c’est déjà pas mal.
En espérant vous retrouver bientôt, peut-être au printemps, peut-être cet été.
Ah ! Si Victor Hugo était vivant,
Quels vers écrirait-il en ce moment ?
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